
Bernadette Charbonnier
C’est à Gérard Poulet, mon professeur de violon à Saint-Maur-des-Fossés, et à sa technique rigoureuse que je dois le grand plaisir de tenir encore aujourd’hui un violon entre mes mains.
Grâce à la passion de mon frère Jean-Louis Charbonnier pour la viole de gambe, j’ai découvert la musique ancienne et rencontré Gilbert Bezzina, ouvrant la voie à mon émerveillement pour le violon baroque et son répertoire.
Que pouvait-il m’arriver de mieux que d’apprendre le métier au sein de La Grande Écurie et La Chambre du Roy dirigée par Jean-Claude Malgoire, en jouant des opéras de Rameau, de Campra ou encore la magnifique musique de Charpentier ?
Les expériences se sont multipliées dans des ensembles prestigieux tels que Les Arts Florissants ou Le Concert Spirituel et de nombreuses productions en France et à travers le monde.
Après de belles années comme musicienne d’orchestre, c’est avec le quatuor Stanzi que je pratique avec bonheur (et un meilleur bilan carbone) la musique de chambre, au plus près du public.